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FAQ

Généralités

La SERV émet des polices d’assurance dans toutes les monnaies courantes convertibles, mais généralement dans la monnaie de l’opération d’exportation ou de l’opération de financement s’y rapportant (monnaie du contrat). En principe, la prime doit être payée en francs suisses, sauf si une autre monnaie de prime a été convenue dans la demande. La SERV paie en principe les indemnités dans la monnaie du contrat.

Les catégories de pays (CRP) vont de 0 (risque le plus faible) à 7 (risque le plus élevé). Elles sont définies par l’OCDE. Les analystes pays des agences de crédit à l’exportation (ACE) de tous les pays membres de l’OCDE se réunissent quatre fois par an pour revoir le classement de certains pays et l’adapter s’il y a lieu.

Non. La SERV est tenue de travailler de manière à s’autofinancer (art. 6 al. 1 let. a LASRE) et doit couvrir elle-même ses frais en prélevant des primes conformes aux risques.

En tant qu’établissement de droit public de la Confédération, la SERV n’a pas vocation à réaliser des bénéfices. Sa première mission est d’encourager les exportations suisses. La SERV est également légalement tenue de s’autofinancer, ce qui signifie qu’elle doit couvrir elle-même ses frais, en prélevant pour cela des primes conformes aux risques.

On entend par court terme une durée de crédit inférieure à 24 mois. A partir d’une durée de crédit de 24 mois, il s’agit d’une opération à moyen/long terme. La durée du crédit correspond à la période entre la livraison effectuée de manière conforme au contrat et le dernier paiement convenu. La durée de fabrication n’a aucune influence sur cette définition.

Avantages d’une assurance SERV

Vous pouvez demander un accord de principe (AP) à la SERV avant même la conclusion d’un contrat d’exportation (pendant la phase d’offre). Cet accord confirme que la SERV assurera une opération telle que demandée, dès lors que la situation matérielle et juridique ne change pas considérablement. L’accord est valable six mois et peut être prolongé. Dès que vous êtes prêt, nous transformons l’accord de principe en une police d’assurance. L’AP est facultatif: s’il existe déjà un contrat d’exportation définitif, nous émettons directement une police d’assurance.

Etant donné que la SERV n’applique pas de prime minimale, des opérations d’exportation avec une faible valeur de livraison peuvent aussi être assurées dans des conditions avantageuses. Le montant de la prime dépend de différents facteurs, en particulier du pays exportateur, de la valeur de livraison et de la durée de l’opération d’exportation, de la solvabilité de votre client ou de la banque étrangère fournissant la garantie.

La SERV propose deux produits qui permettent d’éviter qu’une opération d’exportation échoue en raison d’un manque de liquidité de l’exportateur. La garantie de «Bonds» et l’assurance de crédit de fabrication protègent votre banque au cas où vous manquiez à vos engagements en tant qu’exportateur. De cette manière, la banque peut accorder de nouveaux crédits ou garanties à votre entreprise, sans trop utiliser vos limites. Vous disposez alors des fonds nécessaires pour accepter de nouvelles commandes à l’exportation.

Dans la plupart des produits de la SERV, le taux de couverture maximal est de 95 pour cent. Les 5 pour cent restants sont à la charge du preneur d’assurance.

En principe, oui, mais il faut rappeler que la SERV ne peut proposer ses assurances qu’en complément aux offres des assurances de crédits privées (principe de subsidiarité). L’offre de la SERV est à l’origine axée sur les exportations dans des pays politiquement ou économiquement instables. Des restrictions s’imposent donc pour les exportations de courtes durées dans les principaux pays de l’OCDE. De plus, dans certains pays présentant des risques extraordinaires, la SERV ne peut pas accorder d’assurance, ou seulement au cas par cas. Si vous souhaitez assurer une opération d’exportation dans l’un de ces pays, veuillez nous contacter le plus tôt possible. Vous trouverez des informations sur les différents pays dans la liste des pays.

Les opérations d’exportation comportent divers risques que la SERV n’assure pas, dont le risque de transport et le risque monétaire.

  • Risques politiques et risques de transfert à l’étranger
  • Risque de ducroire (risque commercial)
  • Risques de force majeure, si ces risques ne peuvent pas être couverts sur le marché de l’assurance privée à des conditions acceptables

La SERV couvre des opérations d’exportation dans toutes les branches: exportation de biens de consommation et d’investissement, exportation de prestations de service, telles que les travaux de construction, de maintenance et d’ingénierie, ou les contrats de licence et de mise à disposition de savoir-faire. Vous trouverez de plus amples informations dans la brochure SERV Compact à partir de la page 10.

Les produits de la SERV protègent votre entreprise dans toutes les phases de votre opération d’exportation: de la soumission des offres jusqu’au remboursement de la dernière tranche de remboursement du crédit (voire au-delà pour certaines garanties contractuelles).

La SERV assure les opérations d’exportation d’entreprises suisses contre les risques politiques et le risque de ducroire (risque commercial). Elle offre ainsi à votre entreprise exportatrice la garantie que ses livraisons et prestations de service seront payées. Nos assurances et nos garanties vous facilitent en outre le financement de vos opérations d’exportation et vous aident ainsi à préserver les liquidités de votre entreprise. Nous vous conseillons également dans le déroulement de vos opérations, par exemple au moment d’établir concrètement les contrats.

  • Sécurité: La SERV protège votre entreprise contre le défaut de paiement et vous garantit que les commandes pour des opérations d’exportation risquées seront payées. Nous assurons des opérations d’exportation qui ne sont pas couvertes par les assurances de crédit à l’exportation privées.
  • Financement plus aisé: Avec une couverture de la SERV, les banques sont plus disposées à fournir les garanties ou les crédits nécessaires pour votre opération d’exportation. De plus, en tant qu’exportateur, vous pouvez céder vos créances à des banques plus facilement. Vous pouvez donc présenter à votre client un financement optimal et obtenir immédiatement votre argent.
  • Liquidité: Avec une assurance de la SERV, les banques peuvent accorder des crédits ou fournir des garanties à votre entreprise, sans impacter votre limite. Vous préservez la liquidité de votre entreprise et disposez des fonds nécessaires pour accepter des commandes à l’exportation.
  • Conseil: Nos collaborateurs ont une vaste expérience dans l’analyse des risques liés aux pays, aux banques et aux entreprises, et dans le déroulement d’opérations d’exportation. Leur expérience profite en particulier aux exportateurs qui pénètrent un nouveau marché ou qui opèrent pour la première fois des transactions avec un certain client.

Conditions de conclusion d’un contrat d’assurance

Non. La SERV couvre les opérations dont la part de matériel étranger peut représenter jusqu’à 80 pour cent de la valeur de la commande. A certaines conditions et à la demande de l'exportateur, la valeur ajoutée étrangère peut être supérieure à 80 pour cent.

De manière générale, la part du matériel étranger dans votre opération d’exportation ne doit pas dépasser 80 pour cent (voir part de valeur ajoutée suisse). Dans la couverture des opérations d’exportation, la SERV est liée à des règles internationales, par exemple les règles relatives aux acomptes et aux durées de crédit. Contactez-nous suffisamment tôt, si possible avant d’établir le contrat d’exportation. Nous pourrons vous conseiller sur la manière dont vous pouvez structurer au mieux votre opération pour profiter pleinement de nos produits.

Oui. La SERV assure autant les exportations de biens que les exportations de prestations de service. Vous pouvez donc assurer toute les sortes de prestations de service que votre entreprise fournit à des clients étrangers. Les prestations de service types sont les prestations réalisées par les bureaux d’architecte, les sociétés d’informatique ou les bureaux d’études, la réalisation d’études, les logiciels, le domaine multimédia, la publicité, les contrats de licence, les formations ou les travaux de construction.

Non. La SERV n’impose pas de prime ni de taille minimales concernant l’entreprise ou l’opération d’exportation à assurer.

Oui, les offres de la SERV conviennent bien aux PME. La SERV n’impose ni prime minimale ni taille minimale, que ce soit au niveau de l’entreprise ou de la valeur de livraison assurée. Des produits, tels que l’assurance de crédit de fabrication ou la garantie de «Bonds» permettent d’obtenir plus aisément des crédits avantageux pour exporter vos biens et prestations, tout en préservant la trésorerie de votre entreprise. La SERV vous aide également dans l’évaluation des risques liés aux pays, aux acheteurs et aux banques et dans le déroulement de vos opérations d’exportations.

Quelques conditions pour votre entreprise: Elle doit être inscrite au registre du commerce. L’opération d’exportation à assurer doit toutefois remplir d’autres conditions.

Lien vers la demande concrète

Nous avons besoin du formulaire de demande, que vous pouvez remplir en ligne sur notre portail de demande. En fonction de l’assurance, de l’opération d’exportation et du client, pour évaluer les risques, nous avons besoin d’informations supplémentaires, concernant votre entreprise, vos clients (chiffres-clés, bilans, comptes de résultat), par exemple, ou sur la compatibilité sociale et écologique d’un projet. Le portail de demande vous indiquera les informations dont nous aurons besoin dans votre situation concrète.

Les informations fournies dans la demande sont fermes! La SERV ne vérifie pas les contrats d’exportation ou autres documents avant d’émettre la police d’assurance. (si vous nous remettez ce type de documents, nous les renverrons sans les avoir lus). Les contrats et autres documents sont étudiés uniquement en cas de sinistre. Les informations qui diffèrent de celles fournies dans la demande peuvent entraîner une réduction des indemnités ou un refus de les verser.

Demandez directement une police d’assurance ou une garantie dès la signature d’une opération d’exportation. Avant la signature du contrat, vous demandez un accord de principe d’assurance. Celui-ci clarifie la capacité de principe de couverture de l’opération et la prime attendue et contribue à la sécurité des négociations. Si la situation de fait et de droit demeure inchangée, un accord de principe est valable pendant six mois. Nous recommandons de déposer vos demandes en temps utile, au plus tard toutefois avant l’entrée en risque.

Vous pouvez demander une assurance ou une garantie de la SERV exclusivement en ligne sur notre portail de demande. Nous vous informons que les informations fournies dans la demande sont fermes.

Contactez-nous le plus tôt possible, au mieux avant d’établir le contrat. Nous pourrons vous conseiller sur la manière dont vous pouvez structurer au mieux votre opération pour profiter pleinement de nos produits. Nous pourrons également vous aider à analyser les risques liés aux pays et aux acheteurs et sur les risques bancaires.

Contactez-nous de préférence par téléphone. Dans un premier entretien, nous pourrons déterminer vos besoins et répondre à vos questions. Si votre siège social se trouve en Suisse alémanique ou italophone, veuillez composer le 058 551 55 15. Pour la Suisse francophone, veuillez nous contacter au 021 613 35 84.

Police d’assurance existante

Oui, à condition d’avoir obtenu l’accord préalable de la SERV, vous pouvez céder des polices d’assurance à une banque.

Ne prenez aucune mesure à la hâte. Au lieu de cela, déclarez immédiatement le retard de paiement à votre conseiller à la clientèle SERV, de préférence par écrit. A la suite de cela, vous pouvez engager les mesures de recouvrement habituelles dans votre secteur.

Les données contenues dans la police d’assurance (notamment la durée et le volume de la commande) sont fermes; veuillez nous communiquer immédiatement toute modification de celles-ci. En tant que preneur d’assurance, vous êtes également tenu d’informer la SERV de tous les événements pouvant donner lieu à un dommage imminent (p. ex. tentative de report d’échéance par un client ou défaut de paiements). En cas de sinistre, nous nous fondons sur les informations que vous nous avez fournies. Les sinistres qui se produisent après la «date de fin» indiquée dans la police ne sont pas couverts.

Quand un risque assuré se réalise, un délai de carence commence à courir. Celui-ci est d'un mois pour les produits pour les institutions financières et de trois mois pour les produits s'adressant aux exportateurs. Le but du délai de carence est d'éviter ou de réduire un sinistre. Au terme du délai de carence, votre demande d’indemnisation sera traitée. Si les preuves nécessaires sont disponibles, la demande sera acceptée et vous serez indemnisé. Les délais prévus en la matière selon les CG de la SERV sont fixés par analogie avec l’article 77 paragraphe 1 dans le Droit des obligations

Conséquences du conflit en Ukraine sur les assurances dont vous disposez actuellement ou que vous envisagez de conclure

Vérifiez tout d’abord si votre banque peut accepter et changer les paiements en roubles. En principe, les paiements en roubles ne posent aucun problème et sont préférables à un défaut de paiement. Toutefois, seul le montant dans la devise convenue dans le contrat qui parvient finalement sur votre compte fait foi: le règlement de la dette ne peut être reconnu vis-à-vis de l’acheteur/du débiteur au-delà de ce montant. 

Donc, si,

  • pour un montant contractuellement dû de, par exemple, CHF 100 000,
  • on vous propose un paiement en roubles russes avec un taux de change de 1:130 (c’est-à-dire RUB 13 mio.),
  • vous ne pouvez pas reconnaître ce montant comme réglant la dette si,
  • après le versement et la conversion, la somme de CHF 100 000 n’est pas effectivement parvenue sur votre compte. 

Si, après le versement et la conversion, la somme que vous avez reçue est inférieure au montant contractuellement dû, vous pouvez demander une indemnisation à la SERV.

La SERV examinera minutieusement et rigoureusement les sujets de risque dans les pays concernés, comme elle le fait pour tous les pays où elle table sur un risque d’incident de crédit accru. La conclusion d’une couverture pour l’opération ne sera conseillée que si l’examen montre que la probabilité de remboursement du crédit est très élevée. La SERV prévoit que de plus en plus d’opérations ne seront plus assurables du point de vue du risque. 

Le preneur d’assurance doit indiquer quelles institutions financières sont impliquées dans le flux de paiement et démontrer de manière crédible qu’elles seront en mesure de transférer ou de recevoir le paiement. 

Pour le moment, la SERV ne peut émettre aucune police d’assurance sur la base d’un accord de principe. Les mesures de sanction actuelles prises par la Suisse interdisent à la SERV d’accorder des assurances contre les risques à l’exportation pour le commerce avec la Russie (cf. art. 17 de l’ordonnance instituant des mesures en lien avec la situation en Ukraine). Si l’opération d’exportation entre dans le champ de l’une des exceptions mentionnées dans l’ordonnance, la SERV peut de nouveau l’examiner (voir question précédente). 

En principe, la SERV ne peut pour le moment proposer aucune assurance pour de nouvelles opérations en Russie. L’ordonnance instituant des mesures en lien avec la situation en Ukraine du 4 mars 2022 autorise toutefois quelques exceptions. La SERV continue donc d’examiner les demandes portant sur de nouvelles opérations d’exportation vers la Russie si:

  • la valeur de la commande est inférieure à CHF 10 mio. et l’exportateur est une PME;
  • il s’agit d’aliments ou de biens destinés à un usage agricole, médical ou humanitaire.

Le preneur d’assurance doit indiquer quelles institutions financières sont impliquées dans le flux de paiement et démontrer de manière crédible qu’elles seront en mesure de transférer ou de recevoir le paiement. 

En raison de la situation actuelle, la SERV considère la survenance de défauts de paiement comme très probable. De ce fait, de nouvelles couvertures ne seront envisagées que si la solvabilité est extrêmement bonne et que les moyens de paiement sont garantis. 

En principe, la SERV ne peut pour le moment proposer aucune assurance pour de nouvelles opérations au Bélarus. L’ordonnance instituant des mesures à l’encontre du Bélarus du 16 mars 2022 autorise toutefois quelques exceptions. La SERV continue donc d’examiner les demandes portant sur de nouvelles opérations d’exportation vers le Bélarus si:

•    la valeur de la commande est inférieure à CHF 10 mio. et l’exportateur est une PME;
•    il s’agit d’aliments ou de biens destinés à un usage agricole, médical ou humanitaire.

Le preneur d’assurance doit indiquer quelles institutions financières sont impliquées dans le flux de paiement et démontrer de manière crédible qu’elles seront en mesure de transférer ou de recevoir le paiement. 

La sanction doit rendre effectivement impossible l’acceptation d’un paiement (illégalité), c’est-à-dire que le créancier serait soumis à des mesures même sur le lieu de la réception du paiement (condition: le créancier ne peut échapper aux autorités habilitées à prononcer des sanctions sur le lieu de la réception du paiement).

Les risques politiques sont couverts s’ils n’étaient pas prévisibles au moment de la souscription de l’assurance et s’ils sont la cause directe de l’incapacité du client étranger à effectuer le paiement bien que la créance soit exigible et qu’il soit tenu de la payer ainsi que si l’acceptation d’un paiement en Suisse n’est plus autorisée en raison de mesures de sanction. La sanction doit rendre effectivement impossible l’acceptation d’un paiement (illégalité), c’est-à-dire que le créancier serait soumis à des mesures même sur le lieu de la réception du paiement (condition: le créancier ne peut échapper aux autorités habilitées à prononcer des sanctions sur le lieu de la réception du paiement).

Les risques politiques sont couverts s’ils n’étaient pas prévisibles au moment de la souscription de l’assurance et s’ils sont la cause directe de l’impossibilité ou du caractère déraisonnable de la poursuite de la production ou de la livraison, ou du non-paiement de la créance de rémunération convenue.

La SERV assure-t-elle aussi les opérations d’exportation contre les risques de sanction?

Les assurances de la SERV assurent les clients de la SERV contre le risque politique, qui englobe également les mesures de sanction. La SERV couvre donc en principe les sinistres assurés dans le cadre de polices d’assurance existantes lorsqu’ils surviennent en raison d’un risque politique. Toutes les mesures de sanction (suisses ou internationales) susceptibles d’engendrer immédiatement un sinistre sont assurées.  

Définition: Les sanctions

  • sont des mesures extraordinaires prises par des États/organisations;
  • doivent avoir été imprévisibles au moment de la naissance de la responsabilité de la SERV;
  • doivent avoir provoqué immédiatement le sinistre.

Pour les créances assurées, les sanctions doivent rendre effectivement impossible l’acceptation d’un paiement (illégalité), c’est-à-dire que le créancier serait soumis à des mesures même sur le lieu de la réception du paiement (condition: le créancier ne peut échapper aux autorités habilitées à prononcer des sanctions sur le lieu de la réception du paiement).

 

 

Les assurances de la SERV assurent les clients de la SERV contre le risque politique, qui englobe également la guerre, les événements de guerre et les mesures de sanction. La SERV couvre donc en principe les sinistres assurés dans le cadre de polices d’assurance existantes lorsqu’ils surviennent en raison d’un risque politique.  En ce moment, la SERV prend contact avec ses clients de sa propre initiative lorsque l’opération qu’ils ont assurée auprès d’elle est concernée par la situation actuelle. Elle soutient et conseille ses clients dans leur opération d’exportation pour leur garantir une couverture optimale et pour identifier des solutions aux éventuels problèmes.

Selon les Conditions générales d’assurance, la poursuite de la production et/ou la livraison ne sont possibles qu’avec l’accord de la SERV lorsque les circonstances aggravent le risque, par exemple en cas de conflit dans le pays cible ou si l’interruption des flux de paiement est prévisible. Veuillez contacter la SERV sans tarder.

Couverture d’assurance en cas de manquements dans les prestations causés par le COVID-19 (coronavirus) – Questions et réponses

L’insolvabilité ou le refus de paiement du preneur de crédit peut également être dû aux effets d’une pandémie; pour l’assurance de la SERV, la cause de l’insolvabilité ou du refus de paiement du preneur de crédit n’est pas essentielle.

En l’absence de risque économique assuré en cas de dommages (voir question et réponse précédentes), vous pouvez également être directement couvert en raison d’un risque politique ou d’un cas de force majeure le cas échéant: les cas de force majeure hors de Suisse, s’ils ne sont pas assurables sur le marché privé, sont assurés par la SERV. Les épidémies/pandémies sont également considérées comme des cas de force majeure. Des mesures étatiques extraordinaires visant à contenir les effets du COVID-19 peuvent être considérées comme un risque politique. Ces risques sont couverts s’ils n’étaient pas prévisibles au moment de la souscription de l’assurance et s’ils sont la cause directe de l’incapacité du client étranger à effectuer le paiement bien que la créance soit exigible et qu’il soit tenu de la payer.

L’assurance de crédit fournisseur vous offre une protection lorsqu’un client étranger ne paie pas la créance qui vous est due bien qu’il en ait l’obligation. Cela suppose toutefois que la créance existe effectivement: en cas de dommages, l’existence, l’échéance et l’absence de contestation de la créance assurée doivent être prouvées dans tous les cas. La question de savoir si votre client étranger est encore tenu de payer malgré la crise du COVID-19 et si la créance peut donc être exigible dépend de vos accords contractuels d’exportation. Si la créance est exigible et le défaut de paiement est dû à l’insolvabilité ou au refus de paiement de votre client étranger, cela constitue un risque de ducroire assuré. Cela s’applique également si l’insolvabilité de votre client étranger est due à une pandémie.

Veuillez d’abord vérifier si vous pouvez trouver une solution à l’amiable avec votre client, éventuellement en adaptant vos obligations de livraison et vos obligations contractuelles de fournir la prestation. Il est important que vous nous informiez immédiatement de tout report des dates de livraison et d’exécution des prestations, car la SERV doit donner son accord à ces modifications et adapter sa police en conséquence.

En l’absence de risque économique assuré en cas de dommages (voir question et réponse précédentes), vous pouvez également être directement couvert en raison d’un risque politique ou d’un cas de force majeure le cas échéant: les cas de force majeure hors de Suisse, s’ils ne sont pas assurables sur le marché privé, sont assurés par la SERV. Les épidémies/pandémies sont également considérées comme des cas de force majeure. Des mesures étatiques extraordinaires visant à contenir les effets du COVID-19 peuvent être considérées comme un risque politique. Ces risques sont couverts s’ils n’étaient pas prévisibles au moment de la souscription de l’assurance et s’ils sont la cause directe de l’impossibilité ou du caractère déraisonnable de la poursuite de la production ou de la livraison, ou du non-paiement de la créance de rémunération convenue.

La couverture du risque de fabrication vous protège principalement contre les conséquences financières d’une interruption de la production. S’il vous est impossible, ou du moins déraisonnable, de poursuivre la production ou d’expédier des produits manufacturés à la suite d’un manquement de votre client à ses obligations contractuelles (par ex. si le client résilie le contrat en raison du COVID-19 ou refuse définitivement de réceptionner d’autres marchandises), les coûts de revient qui vous sont occasionnés peuvent en principe faire l’objet d’une indemnisation. L’assurance couvre également les cas où le client étranger n’honore pas la créance de rémunération due de sa part en cas de résiliation du contrat d’exportation. Nous vous recommandons de vérifier les conditions de résiliation par votre client prévues dans votre contrat d’exportation en cas de force majeure et les conséquences juridiques convenues à cet égard – si le contrat d’exportation prévoit un droit de résiliation par votre client sans indemnisation, cela ne constituerait pas un risque (économique) assuré.

La crise liée au COVID-19 n’entraîne pas d’annulation ou de limitation de la couverture d’assurance existante. Il peut éventuellement y avoir des circonstances aggravant le risque, auquel cas l’accord de la SERV est nécessaire pour la poursuite de la production ou des livraisons dans le cadre de votre contrat d’exportation.

Les assurances SERV peuvent en principe être souscrites jusqu’à la survenance d’un risque assurable. Toutefois, les risques qui sont déjà survenus au moment de l’établissement de la police d’assurance ne sont pas assurables.

Mesures en vue d’aider le secteur des exportations suisses

Le Conseil fédéral a approuvé une modification temporaire de l’ordonnance sur la SERV suite aux conséquences économiques dues à la pandémie de COVID-19. L’objectif est de permettre à la SERV d’aider, rapidement et en toute simplicité, les exportateurs suisses avec son offre d’assurance, en renforçant leur compétitivité et en leur fournissant des liquidités.

En se fondant sur l’ordonnance actuellement en vigueur (ordonnance sur la SERV) concernant les garanties de «Bonds» et les assurances de crédit de fabrication, la SERV ne peut appliquer des taux de couverture plus élevés que par une demande motivée. Cette exigence est à présent supprimée; les conditions suivantes sont désormais applicables:

  • Le taux de couverture maximal de l’assurance de crédit de fabrication est de 95%.
  • Le taux de couverture maximal de la garantie de «Bonds» est de 100%.

Actuellement, la SERV ne peut assurer la couverture des opérations d’exportation ayant une part de valeur ajoutée suisse inférieure à 50% qu’avec la preuve de couverture correspond aux objectifs et principes de sa politique commerciale. L’apport de cette preuve nécessitant toutefois beaucoup de temps et de ressources aux clients de la SERV, le Conseil fédéral a décidé de simplifier ce processus:

  • Désormais, une part de valeur ajoutée suisse de 20% de la valeur totale de la commande est considérée comme assurable sans autre preuve.
  • Les opérations d’exportation ayant une part de valeur ajoutée suisse inférieure à 20% de la valeur totale de la commande peuvent être assurées s’il est prouvé que la couverture correspond aux objectifs et principes de la politique commerciale de la SERV.

Ces mesures entreront en vigueur à partir du 1er septembre 2020 et seront valables jusqu’au 31 décembre 2022.

Le 17 avril 2020, la SERV avait déjà pris de premières mesures en vue d’aider l’économie des exportations suisses durant la pandémie de COVID-19. Vous trouverez plus d’informations ici.

Market Finder: trouvez des débouchés en ligne

La nouvelle plateforme en ligne Market Finder offre de nombreux avantages aux exportateurs suisses.

Market Finder dispose d’une barre de recherche dans laquelle vous pouvez taper le nom de votre produit. Le résultat vous indique combien de fois le produit a été recherché dans Google chaque mois dans chaque pays. Cette fonction permet de trouver de nouveaux débouchés pour vos propres activités de commerce électronique.

Mais qu’est-ce qu’une activité de commerce électronique? Comment optimiser ses actions de marketing sur Internet? La plateforme fournit des renseignements spécifiques à ce sujet. Elle met en valeur la grande utilité d’Internet pour les objectifs de vente personnels et donne des conseils pratiques en matière de marketing en ligne, d’analyse Web et de vente en ligne.

De plus, la plateforme dispose d’un vivier de connaissances propres à de nombreux domaines, du financement des exportations aux possibilités d’assurance à l’exportation en passant par les stratégies de croissance. L’Assurance suisse contre les risques à l’exportation SERV y explique comment éviter les problèmes de liquidité et les défauts de paiement.

Market Finder a été lancé le 19 novembre 2015. La plateforme a été conçue par Google Suisse, Switzerland Global Enterprise (S-GE) et, entre autres partenaires, la SERV.